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La Compagnie

La Compagnie Tchoubenkauff est une compagnie de spectacle vivant implantée en région Hauts-de-France (Amiens). Elle s’appuie sur l’écriture scénique et musicale de Benjamin Kauffmann. Des artistes de tous horizons la rejoignent selon les projets pour créer des univers singuliers enrichis par les origines et expériences de chacun. Persuadée que l’art réside dans la transmission de l’univers d’un individu à un autre, la Compagnie Tchoubenkauff s’est intéressée à :

- l’écriture poétique et la musique (travail sur l’oeuvre de Léopold Sédar Senghor)

- l’Afrique pays de tradition orale (« Pitoupitoukoi à l’ombre d’un manguier... Conte ! »)

- le rapport au public : direct ou indirect, narration, discours, représentation. ( « Euphoric Poubelle » de Paul Allio. « les célèbres inconnus » textes de G. Feydeau. « Histoire de Loup et de chaperons » Aline Delage)

- la scène : une prise de parole et son écriture dramatique, du corps dans l’espace, de la scénographie. ( « la violence de la neige tombe en douceur » texte de B.Kauffmann Théâtre du Beauvaisis scène nationale, « l'horloge de pépé Kondy » texte de B.Kauffmann Théâtre des Poissons scène Intermédiaire Régionale des Hauts-de-France.)

 

Ces questionnements l’amènent à interroger également la forme de la chanson et sa représentation avec le projet chansons française : "Benkofski".

Equipe
Benjamin Kauffmann

Comédien, metteur en scène, auteur pour la Compagnie Tchoubenkauff, Benjamin Kauffmann a commencé à exercer son métier au sein d’une troupe à l’âge de 18 ans. Il se forme à l’Ecole Supérieure d’Art Drama- tique de la Ville de Paris (ESAD).

L’envie d’interroger l’ici et maintenant de la représentation l’amène réguliè- rement à écrire pour la scène. Il a entre autre travaillé en tant qu’acteur avec Jean-Claude Cotillard, Declan Donnellan, Jean-Louis Martinelli, Jean-François Prévand, Oscar Sisto.

Il met en scène ses textes et ceux de Senghor, Feydeau, Allio. Il a reçu le prix du public 2007 et prix du jury 2009 pour ses mises en scène lors de ses deux participations à « Pub sur Scène » commande du Conseil Régional de Picardie.

Sa première pièce « 2 minutes 13 » a été publiée chez Alna Editeur puis rééditée chez Edilivre suivie de « la violence de la neige tombe en douceur »,
« attaquons comme la lune ! », « l’horloge de pépé Kondy ». 

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Flore Marvaud

Créatrice lumière. Elle s’intéresse depuis une dizaine d’années aux concepts que elle qualifie d’ « essentiels » parce qu’ils relèvent de l’essence de notre fonctionnement d’humain (vérité, beauté, perfection, individualité, mort, etc.).

Par le biais de projets polymorphes (installations plastiques, sonores, vidéo et/ou textuelles), elle souhaite en requestionner le sens qui, même s’il semble, à première vue, si évident, si simple, voire universel, se révèle au fur et à mesure beaucoup plus complexe à définir.

Multiplicité des sens, contradictions, stratifications et correspondances s’entrechoquent. Alors le doute s’installe et les questions commencent.

Qu’est-ce qui nous rend réel ?
Comment articuler individualité et environnement social ?
Pourquoi établir des ponts entre soi et les autres, entre notre vision et celle des autres ?
Qui crée qui ?
Qu’est-ce qu’exister ?

En reprenant les mots de Anne Mœglin-Delcroix (dans l’article L’art comme alternative à la philosophie : un défi d’artiste), l’art travaille la vie comme un matériau, de façon à y faire surgir des questions éthiques et politiques.
Il tente d’être l’instrument ponctuel d’une prise de conscience personnelle, un instrument qui aiderait l’homme à se libérer des conditionnements et des préjugés qui l’empêchent de tendre vers sa vérité.

A travers ces projets/objets, elle souhaite mettre en exergue le mystère de notre fonctionnement, de nos origines, de notre pensée, et ainsi partager son envie de non réponse, du principe de questionnement comme objectif.

Pour se faire, elle part d’une impulsion, d’un envahissement qu'elle théorise. Pendant plusieurs années, elle fait ainsi des allers-retour entre émotions et réflexions jusqu’à trouver le point limite qui marquera la fin, l’aboutissement toujours sur le fil.

En fonction du sentiment touché et du concept développé, l’objet trouve sa forme : tout matériau étant susceptible d’être utilisé et mélangé, puisque, pour chacun, nous lui avons trouvé un rôle, une représentation différente d’un autre support (le bois ne véhicule pas le même imaginaire que le métal, etc.).

La technique (et le choix de la technique) ne dirige pas son travail, elle ne doit pas être un frein, le fond en est l’essence. Sans matière de prédilection, elle défriche, à chaque nouveau projet, des techniques pour répondre aux besoins du propos. Cette expérimentation de nouveaux matériaux et/ou de nouvelles interactions entre matériaux provoque chez elle l’instabilité nécessaire à questionner immanquablement sa pratique. La fragilité qu’impose cette exploration incessante l’aide à plonger au plus profond de soi.

Loïc Betems

Acteur et multi-instrumentiste : guitare, basse, percussion... il rejoint Benjamin Kauffmann sur le projet chanson Benkofski. On peut les retrouver sur scène lors de leurs différents concerts depuis 2016... et aussi sur la chaine youtube Benkofski

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